Braquage à Marcory : un gendarme et un policier parmi les suspects
Un braquage impressionnant a eu lieu le jeudi 28 novembre 2024, aux alentours de 9 heures du matin, dans la commune de Marocry, apprend-on d’Abidjan.net.
D’après les informations, quatre personnes circulant dans un pick-up blanc ont attaqué et dépouillé M. Diakité Souleymane, un chauffeur de taxi. Un braquage spectaculaire de plusieurs millions de francs CFA a secoué l’Autoroute du Nord en Côte d’Ivoire, entraînant la mort d’une personne. Ce crime, qui a suscité une large attention au niveau national, prend une dimension encore plus inquiétante avec l’implication présumée de plusieurs membres des forces de sécurité. Selon les premières informations, des malfaiteurs lourdement armés ont intercepté un véhicule transportant une somme importante en liquide. La méthode utilisée, alliant une précision digne de l’armée et un recours excessif à la force, a rapidement suscité des interrogations.
Après leur forfait, ils se dirigeaient vers la commune de Yopougon. En réponse, les autorités ivoiriennes ont agi rapidement en lançant une enquête approfondie pour identifier et arrêter les responsables. Des forces de sécurité dans la tourmente. Les enquêtes ont mis en lumière une implication choquante : des membres des forces de sécurité ivoiriennes seraient associés à ce braquage. Au cours de cette altercation, l’un des braqueurs, il a été mortellement touché par ses complices. Les forces de sécurité, alertées rapidement, ont initié une large opération de recherche qui a conduit à l’arrestation de trois individus : un gendarme en situation de désertion, précédemment assigné à l’ESC, un policier en service à la Direction Générale de la Police Nationale, et un agent de la mobilité urbaine au District Autonome d’Abidjan.
Ces individus, censés incarner l’ordre et la sécurité, sont accusés d’avoir orchestré ou facilité cette attaque meurtrière. Le ministre de l’Intérieur a promis une transparence totale dans cette affaire, déclarant: << Ceux qui devaient protéger la nation et sa population seront tenus pour responsables de leurs actes criminels. » Lors de leur arrestation, les policiers ont mis la main sur une somme d’environ 18 millions francs CFA, fruit de leur méfait. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes afin de déterminer les circonstances exactes de ce braquage et de retrouver d’éventuels complices.