cherté de la vie en Côte d’Ivoire: la population dans la misère totale et le gouvernement toujours silencieux !
cherté de la vie, La récente flambée du coût des services publics et la réaction ‘‘vraisemblablement’‘ indifférente du gouvernement face aux préoccupations des populations révèlent un sentiment croissant que le taux de croissance économique de la Côte d’Ivoire ne contribue pas à sortir les plus pauvres de leur situation.
Les populations font face depuis quelques semaines à des augmentations conséquentes des prix des denrées alimentaires ainsi que d’autres secteurs d’activité, notamment le transport. Ce phénomène de la vie chère devient inquiétant au sein du pays et l’État Ivoirien ne s’est toujours pas prononcé sur le sujet. Les populations ivoiriennes sont de plus en plus mécontentes face à ce problème.
Joint par la rédaction de Affairage.ci, le Ministère du commerce a dit être indisposé à répondre à nos questions.
cherté de la vie, des Abidjanais se prononcent !
Dans les rues Abidjanais, nous avons recueilli quelques avis des populations sur le fléau. « Vrai vrai là, tout est cher, huile même qui était 825 (Ndlr Francs) est devenu 1200 (Ndlr Francs). Tu vas demander prix de sac de piment de 8.000 (Ndlr Francs), ils vont te dire 19.000 (Ndlr Francs). Même carton de patte de poulet qui était 13.000 (Ndlr Francs) est devenu 21.000 (Ndlr Francs), vraiment on est fatigué, on demande pardon à l’État, qu’ils nous viennent en aide, sinon on souffre », nous a confié un marchand qui a souhaité l’anonymat.
On se souvient que le Premier ministre Patrick Achi avait levé le ton contre l’augmentation anarchique des prix sur le marché.
Cherté de la vie, les associations des consommateurs dans l’inertie !
« Où sont passés les associations des consommateurs ? », c’est la question que se posent bon nombre de commerçants à l’abattoir de Port-Bouët.
En vue d’approfondir nos investigations sur la thématique, notre rédaction s’est rendue à l’abattoir de Port-Bouët dans la matinée du jeudi 15 Juillet 2021 pour recueillir les avis des vendeurs de bétails.
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Nous avons pu constater avec regret et amertume que les musulmans qui s’apprêtent à célébrer la fête de l’aïd El Kebir (ou la fête de tabaski) sont une fois de plus confrontés à une augmentation du prix des bétails.
« Vous avez constaté vous même qu’il y a suffisamment de mouton un peu partout ici, les moutons sortent lentement, parce que les prix ont augmenté cette année. Carburant est cher et les taxes ont augmenté. On est obligé de faire comme ça sinon on ne s’en sortira pas. Les associations de consommateurs ne veulent pas intervenir, on ne sait pas s’ils ont peur de parler, c’est eux qui peuvent nous aider », a déclaré Traoré Lamine, vendeur de moutons.