Horreur en RDC : Un enfant torturé et aveuglé au nom de l’exorcisme
La ville de Bunia, située dans la province d’Ituri en République démocratique du Congo, a été secouée par un acte d’une cruauté indicible cette semaine. Un innocent enfant, Chance Dragima, élève à l’école primaire de Mugwanga, a été soumis à des séances d’exorcisme au sein d’une église évangélique locale.
Cette malheureuse victime a été injustement accusée de sorcellerie par sa propre tante, qui l’a conduit à l’église sous prétexte de séances de “prière de délivrance” censées le purifier.
Durant ces rituels, le pasteur et la tante de l’enfant ont infligé à Chance des souffrances inimaginables. Parmi les actes abominables perpétrés, ils lui ont administré un liquide non identifié directement dans les yeux, provoquant une perforation totale et le privant ainsi de la vue. Cette tragédie choquante révèle l’urgence d’agir contre de telles pratiques et de protéger les plus vulnérables de notre société.
Face à cette atrocité, la police d’Ituri a réagi promptement en lançant une enquête approfondie. Les deux coupables, la tante et le pasteur, ont été appréhendés et incarcérés à la prison centrale de Bunia. Ils seront inculpés pour actes de torture et de mutilation infligés à un mineur, et devront rendre compte de leurs actes devant la justice. Cette mesure représente une étape cruciale vers la justice et la protection des droits des enfants.
Cette affaire déchirante souligne l’importance de sensibiliser davantage aux dangers potentiels des pratiques d’exorcisme non réglementées et dangereuses. Il est essentiel que les autorités et les communautés locales s’engagent à mettre fin à de telles atrocités et à protéger les enfants innocents contre de telles violences. La tragédie de Chance Dragima devrait servir de rappel brutal de la nécessité de lutter contre la superstition et l’ignorance qui peuvent mener à de tels actes horribles.
La société dans son ensemble doit s’unir pour garantir que les droits des enfants soient respectés et protégés, et que de telles horreurs ne se reproduisent plus. C’est une responsabilité collective que nous devons assumer, afin de garantir un avenir meilleur et plus sûr pour tous les enfants de la République démocratique du Congo.