Pour Brigitte Bardot, Macron est un “fiasco total”, et les écologistes des “imposteurs”
« La cause animale est la cinquième roue de son carrosse présidentiel », lâche Brigitte Bardot. L’artiste s’en est particulièrement pris à Emmanuel Macron.
Dans un entretien accordé au Point mercredi 16 août, la star s’est confiée sur sa vie, et notamment sur son combat pour le bien-être des animaux. Et elle n’a pas mâché ses mots à l’égard du chef de l’État : « Macron, ça aura été un fiasco total. »
Dans le cadre de son militantisme, Brigitte Bardot avait rencontré le Président en 2018. « J’ai été surprise par son sérieux et l’attention qu’il portait à tous les sujets que nous avons abordés. »
Lors de cette entrevue, Brigitte Bardot avait demandé à Emmanuel Macron d’interdire l’abattage des chevaux dans un but alimentaire. « Après que j’ai dénoncé le scandale de l’hippophagie, l’un de mes premiers combats, il a paru étonner et même indigné : « Quoi ? On mange encore du cheval en France ? » Il ne savait pas que, chez nous, on tue 5 000 chevaux pour les bouffer », a-t-elle indiqué au Point.
Mais quelques semaines après son intervention, Brigitte Bardot a été extrêmement déçue par le président de la République. Ce dernier a reçu le patron de la Fédération nationale de la chasse, Willy Schraen, et « lui a donné tout ce qu’il voulait ». En septembre 2018, la chasse à la glu de grives et de merles noirs avait été de nouveau autorisée. En mai 2023, le Conseil d’Etat interdisait cette pratique.
Contrairement à Emmanuel Macron, Valéry Giscard d’Estaing était « très disponible », rappelle Brigitte Bardot. « Il allait droit au fait, il essayait de régler les problèmes. » Jacques Chirac, lui, était « celui qui m’a le plus promis, mais il n’a rien tenu du tout ». « Il était adorable, il m’appelait ‘ma biche’ et m’envoyait des petits mots charmants. Il avait peut-être une petite idée derrière la tête », plaisante-t-elle auprès du Point.
Enfin, interrogée sur le mouvement écologiste, Brigitte Bardot s’est agacée : « Ne me parlez pas des écologistes ! Ce sont des imposteurs dont il ne faut rien attendre. » Selon elle, « ils font tout sauf de l’écologie » : « De la com, du bazar, des déprédations, de la politique. Ils s’attaquent au nucléaire ou aux chefs-d’œuvre des musées, mais ils se fichent du destin de la planète comme de celui des animaux. »