Safarel Obiang : Entre foi et scène, l’artiste lève le voile sur sa spiritualité
Safarel Obiang, figure emblématique de la musique ivoirienne, s’est confié sur sa relation avec la foi. Dans une déclaration récente, l’artiste a évoqué son parcours spirituel, tout en soulignant l’importance de distinguer l’homme de l’artiste.
Né dans un milieu chrétien, Safarel Obiang a été bercé par les chants d’église depuis son enfance. « Ma mère est pasteure et directrice d’école, j’ai donc grandi dans un environnement très religieux », confie-t-il. Toutefois, le jeune homme a emprunté un chemin différent par la suite, avant de renouer avec ses racines spirituelles.
La musique, une vocation divine ?
Souvent, les enfants de pasteurs ou d’imams qui se tournent vers la musique font l’objet de jugements. Safarel Obiang aborde cette question avec franchise : « Les gens trouvent cela scandaleux, mais c’est Dieu qui décide. Sans Lui, on ne peut rien faire ». L’artiste suggère ainsi que sa carrière musicale serait en quelque sorte une vocation divine, une manière pour lui d’exprimer sa foi d’une manière différente.
Une intimité personnelle avec Dieu
Pour Safarel Obiang, la relation avec Dieu est avant tout une affaire personnelle. « Mon intimité avec Dieu est dans mon cœur. Je lui parle constamment, et je n’ai pas besoin de lire toute la Bible pour avoir une relation avec lui », affirme-t-il. Cette déclaration témoigne d’une foi profonde et sincère, loin des dogmes et des rituels.
L’artiste invite également à ne pas juger les apparences : « Beaucoup lisent la Bible, mais n’ont pas Jésus dans leur vie. Nous, les gens avec des locks, du nouchi ou issus du showbiz, sachez qu’il n’y a pas de personnes ayant plus la crainte de Dieu que nous ». Un message fort qui vise à déconstruire les stéréotypes et à montrer que la foi peut s’exprimer de multiples façons, y compris dans le monde du spectacle.