« Affaire libanais arrêtés » : voici les personnes contre qui Ouattara est en colère

Le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a craché sa part de vérité à certains de ses collaborateurs et membres des forces de l’ordre qui tentaient d’intervenir au nom des personnes détenues dans l’affaire du trafic de passeport ivoirien.
Le 17 juillet 2203, un groupe d’Ivoiro-Libanais soupçonnés de trafic de passeports et d’acquisition frauduleuse de nationalité ont été mis aux arrêts.
Cette affaire continue de faire la une des journaux à Abidjan. Certains hommes d’affaires très connectés aux hautes sphères politiques en font partie.
Ainsi, Alassane Ouattara a recadré certains de ses collaborateurs qui tentaient d’intervenir pour la cause des suspects actuellement détenus avant d’embarquer à bord de l’Ivoire One pour la France le 22 juillet pour une visite privée.
Selon Jeune Afrique, les personnes qui ont attisé la colère du chef de l’État sont entre autres des collègues de Sansan Kambilé, le garde des Sceaux. Ce dernier a sollicité le ministre de la Justice afin qu’il intervienne en faveur des suspects. Mais M. Kambilé a catégoriquement refusé.
Lire aussi : CAM Tchin-Tchinn 2023 : les présidents des clubs réclament leur argent
Il y a aussi certains généraux des forces de sécurité, y compris ceux faisant partie de l’entourage du président qui ont subi le courroux d’Alassane Ouattara. Ces derniers ont, en effet, tenté d’influer sur les magistrats du pôle pénal, financier et économique d’Abidjan, en charge de l’instruction, a révélé le média panafricain.
Toujours selon notre source, le chef de l’État leur a clairement fait comprendre qu’il ne tolérerait aucune interférence ou complicité dans cette importante affaire.
Lire aussi : Eudoxie Yao a désormais une « rivale » de taille (photo)
Notons que les enquêtes sur cette fraude massive sont toujours en cours. Le 23 juillet, les hommes sous le commandement du colonel Inza Fofana, alias Gruman, de l’Unité de lutte contre la grande criminalité (ULGC), ont procédé à des perquisitions de certains membres de la communauté libanaise.