Le lundi 12 juin, une fusillade dans une plantation d’hévéa près du village de Bouboury (à 8 km de Dabou) a fait un mort et un blessé grave.
Cette tragédie a été causée à la suite d’une bagarre entre des villageois et le dozo.
Selon les informations recueillies par Abidjan4all ce mardi 13 juin auprès du chef du village, rencontré à son domicile qui a relaté le drame qu’il a lui-même reçu le blessé, il confie que “c’est aux environs de 19 heures que j’ai été informé du drame.
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Aussitôt, je me suis rendu à l’hôpital méthodiste où le blessé qui a reçu plusieurs balles, est interné.
Il s’appelle Abi Jérôme, mécanicien de moto dans le village. Interrogé sur les circonstances de cette fusillade, il indique que ce lundi 12 juin aux environs de 18 h, il reçoit un appel de son frère, N’Soh Baudelaire, lui signifiant qu’il serait aux mains d’un dozo qui le menacerait de le fusiller.
Abi Jérôme se lance au secours de son frère dans la plantation agro-industrielle située à 2 km. Une fois sur les lieux, ce dernier devait lui aussi l’objet de menace de la part du dozo. Une altercation éclate entre les 3.
Le dozo aurait alors ouvert le feu, atteignant grièvement le jeune Abi Jérôme. La riposte d’Abi Jérôme est fatale. Ce dernier fusille le dozo à bout portant de 2 coups de fusil “, relate-t-il manifestement sous le choc.
En réalité, la police prévenue est arrivée sur les lieux du drame. Ils peuvent voir le dozo mort grâce à une recherche. Par malheur, son identité n’a pas encore été rendue publique.
Selon le chef du village de Bouboury, le drame se déroule dans un environnement politique et social fragile.
“En cette période des campagnes pour les élections locales, je demande aux populations de faire preuve de grande retenue et d’éviter les heurts et autres fusillades”, recommande-t-il aux jeunes villageois.
Pour éviter la reprise de cette guerre sanglante, un important détachement de la gendarmerie est installé à l’entrée du village.
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