Violences au Sénégal : la classe politique française réagit

Face aux violences au Sénégal, 16 morts depuis la condamnation jeudi de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko à deux ans de prison.
Les premières réactions françaises sont venues de la gauche pour réclamer un appel au dialogue plus fort de la part de la France.
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« La France ne saurait rester silencieuse », écrit la France insoumise dans un texte adressé à la presse ; Paris doit « s’exprimer en faveur d’un dialogue politique entre le pouvoir sénégalais et l’opposition », surenchérit le Parti communiste ; sur notre antenne, le député écologiste Aurélien Taché appelait lui aussi à une « parole forte d’Emmanuel Macron ».
Mais pour l’instant, les autorités françaises se sont contentées d’un communiqué le 2 juin. Le ministère des Affaires étrangères « appelait à la retenue, à cesser les violences et à résoudre cette crise, dans le respect de la longue tradition démocratique du Sénégal ».
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Une déclaration bien trop prudente pour une partie de la gauche française qui s’inquiète d’une fuite en avant dans les violences.
La France insoumise soupçonne même clairement une décision politique derrière la condamnation d’Ousmane Sonko.
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