SARA 2023 : lancement officiel de la 6ème édition
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a, sous l’accord du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, procédé au lancement de la 6ème édition du Salon de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan, SARA 2023, le jeudi 9 février, à l’hôtel Radisson Blu, dans la commune de Port Bouet (Abidjan).
SARA 2023, Patrick Achi lance, les travaux préparatoires
En collaboration avec le ministère des ressources Animales et Halieutiques, le ministère des Eaux et Forêts et le ministère de l’Environnement et du développement durable, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre de l’Agriculture a lancé les travaux préparatoires de la 6ème édition du SARA. Ils ont pris part à cette cérémonie, le chef du gouvernement et représentant du chef de l’Etat, Patrick Achi, Yvette Daoud, ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Côte d’Ivoire et plusieurs acteurs du secteur agricole.
Sous le thème » L’agriculture africaine face aux chocs internes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire », la 6ème édition du SARA se tiendra du vendredi 29 septembre au dimanche 8 octobre 2023.
Selon le premier ministre Patrick Achi, le choix de ce thème se justifie par les crises entre certains pays africains, la pandémie de la Covid-19, la crise en Ukraine qui ont engendré des crises alimentaires en Afrique. De ce fait, la souveraineté agricole est l’objectif majeur de cette 6ème édition du SARA.
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» La 6ème édition du SARA se tiendra dans un contexte social et économique mondial éprouvé par les conséquences de la pandémie et du conflit Russo-Ukrainien, mais aussi par celle du changement climatique et, pour l’Afrique de l’Ouest, par la présence du terrorisme et des crises entre certains pays de la sous-région. Tous ces facteurs ont perturbé, en Afrique Sub-Saharienne comme dans l’ensemble du continent, les chaînes de circuit d’approvisionnement et de distribution des produits agricoles, mettant à nu les difficultés et surtout la fragilité de nos systèmes agricoles et la vulnérabilité d’un grand nombre de ménages du continent (…) Il nous faut dessiner les innovations structurelles devant permettre d’améliorer nos secteurs agricoles et de garantir la souveraineté de nos pays », a-t-il affirmé.
