Ahmed Koffi Zarour: « La Côte d’Ivoire vit une période difficile »
Ahmed Koffi Zarour, exhorte les Ivoiriens à prier pour notre pays afin que de meilleurs jours s’ouvrent à nous.
‘‘La Côte d’Ivoire vit une période difficile. Notre pays a subi, pour des raisons diverses, d’énormes pertes en vies humaines. Certaines auraient pu être évitées si nous avions privilégié le dialogue. D’autres auraient pu l’être si notre pays disposait d’un système sanitaire performant et d’une réelle politique sociale pour les couches défavorisées.
Nous avons vu partir, impuissants, des jeunes qui avaient beaucoup à apporter à notre pays. Nous voyons partir des valeurs sûres et des cadres très compétents qui laissent un vide. Nous avons toujours prôné la politique des valeurs et du vivre-ensemble. Et cela à tout son sens, car nous devons nous donner la main pour travailler ensemble en laissant un héritage qui vivra après notre mort. C’est cela le but de la politique, servir.
Ahmed Koffi Zarour: UN MEILLEUR SYSTÈME DE SANTÉ POUR SAUVER NOS VIES. LE RASSEMBLEMENT DES DIFFÉRENCES POUR CONSTRUIRE UNE CÔTE D’IVOIRE MEILLEURE.
Ne passons pas notre précieux temps à nous combattre sans cesse, mais rassemblons les différences pour créer une Côte d’Ivoire meilleure. Si nous devons nous battre, battons-nous pour l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. C’est le seul combat qui compte. La vie passe.
Nous devons, au-delà de nos divergences d’idées, prier pour notre pays afin que de meilleurs jours s’ouvrent à nous. Aussi, ces derniers temps, l’attention est tournée sur notre système de santé. Cette situation qui fait l’objet de débat sur les réseaux sociaux doit interpeller notre gouvernement.
Il est impératif de mettre en place un système de santé plus performant, capable de prendre en charge tous les problèmes de santé des Ivoiriens. Il faut créer des établissements en accord avec l’ère du temps. Nous pouvons et nous devons le faire.
Je voudrais m’incliner devant la mémoire de tous nos concitoyens disparus. Que DIEU veille sur notre pays.’’
